À l’occasion de l’évènement des 30 ans du Cercle CREDO, Patrick CHAIZE, Sénateur de l’Ain, Président de l’Avicca, Vice-Président de la FNCCR, s’est exprimé sur les relations qu’il entretient avec l’association. Une interview réalisée par Valentin Goethals, Journaliste Reporter d’images.

Pourquoi était-il important pour vous d’être présent lors des 30 ans du Cercle CREDO ?

Il est à la fois normal et évident de venir pour cet anniversaire du Cercle CREDO, dans le sens où les liens qui existent entre les différents acteurs du monde de la fibre optique et le CREDO sont naturellement liés. Depuis le début le CREDO a vraiment apporté son analyse scientifique pour une cause qui n’était pas forcément une évidence dans le monde des télécommunications.

Quels messages avez-vous souhaité transmettre lors de votre prise de parole ?

Le premier message, c’est d’abord de remercier le travail réalisé jusqu’à aujourd’hui. Ensuite, c’est aussi de mettre en évidence les liens et les travaux en commun que nous avons pu porter et que nous continuons à faire avancer. Il est aussi important de dire que le chemin n’est pas arrivé à son terme. Comme je l’ai dit tout à l’heure, il y a des détracteurs qui, chaque jour ou à chaque période, apportent finalement une contradiction à ce choix courageux et innovant.

Sur quels sujets à l’avenir allez-vous vous retrouver avec le Cercle CREDO ? 

Il faut renforcer ces liens de réflexion pour apporter, d’abord à l’administration mais aussi à l’ensemble des acteurs, des solutions. Par exemple, sur un sujet qui nous tient à cœur : la résilience. Je pense que demain, ce réseau sera finalement la colonne vertébrale de l’ensemble des réseaux. Ce sera le « réseau des réseaux », qui va nous servir à faire des économies d’énergie, à faire de la gestion routière, à gérer des réseaux techniques tels que les réseaux d’eau, d’assainissement, etc. Pour que nous puissions nous appuyer sur ce réseau, il faut qu’il soit sûr, permanent, donc résilient.

Il faut que nous prenions le temps de proposer des solutions, pour faire en sorte que, petit à petit, ces solutions imaginées puissent se déployer sur l’ensemble des réseaux des collectivités.