À l’occasion de l’évènement des 30 ans du Cercle CREDO, Antoine DARODES, Directeur Investissements Transition Numérique à la Banque des Territoires, s’est exprimé sur les relations qu’il entretient avec l’association. Une interview réalisée par Valentin Goethals, Journaliste Reporter d’images.

Pourquoi était-il important pour vous d’être présent lors des 30 ans du Cercle CREDO ?

C’était important à plusieurs titres : la réussite du plan France Très Haut Débit pour le déploiement de la fibre en France est le résultat d’une équipe. C’est comme une équipe de foot, et là, j’ai un peu l’impression de fêter l’anniversaire de l’un de mes coéquipiers, le CREDO. Parce que dans cette « équipe de France » du très haut débit, qui a réussi, de manière encore inachevée, le déploiement de la fibre, il y a eu des opérateurs, un État, beaucoup de collectivités, et puis aussi des associations comme le CREDO qui grâce à des implications personnelles fortes, ont permis de rationaliser un certain nombre de choses, de dépasser des conflits entre opérateurs, et d’évangéliser un public plus large pour qu’on ait un déploiement de fibre de qualité.

Quels messages avez-vous souhaité transmettre lors de votre prise de parole ?

A la fois un grand merci et saluer tous les souvenirs de cette équipe, qui a réalisé une vraie prouesse de déployer aussi rapidement de la fibre optique dans les territoires, y compris ruraux. Et puis, surtout, espérer que cet esprit-là, cet esprit d’équipe, perdure, parce que ce n’est pas fini. Il y a un peu des prolongations avec la fin du déploiement, avec l’enjeu de trouver des solutions pour les problèmes de qualité. Il faut garder la même recette, une recette d’équipe où chaque coéquipier joue son rôle, ce qui va nous permettre d’arriver à dépasser, à finir ce plan France THD du déploiement de la fibre en France.

Sur quels sujets à l’avenir allez-vous vous retrouver avec le Cercle CREDO ? 

Les travaux actuels du CREDO, à la fois sur la résilience des réseaux, sont un véritable enjeu pour demain, car on va avoir des services de plus en plus critiques sur ces réseaux. La question de la résilience est donc essentielle, de même que la question de la qualité. Ces réseaux, aujourd’hui, doivent supporter des services critiques, il est donc indispensable qu’ils atteignent un niveau de qualité très élevé. Cela soulève des questions de coûts qu’il faudra résoudre, mais aussi des questions de bonnes pratiques, et le CREDO peut permettre d’objectiver, de rationaliser ces bonnes pratiques, encore une fois au service du secteur et, à la fin, au service de tous les Français.